samedi 3 octobre 2009

Presse & Marketing : Planète jeunes, de nouvelles orientations


Planète jeunes, une nouvelle signature : "L’Afrique, le monde et moi"

A partir du 100e numéro de Planète jeunes à paraître ce 1er octobre 2009, le journal change de périodicité. Planète jeunes passe de bimensuel à mensuel.


Aussi, le journal change de forme, de maquette et adopte un nouveau logo. Toutes ces informations ont été rendues publiques ce 22 septembre, à travers une conférence de presse au Centre de presse Norbert Zongo. "Les subventions dont nous bénéficions ont commené à se réduire comme une peau de chagrin et si nous voulons que ce magazine survive avec l’apport qu’il fait aux jeunes au niveau de l’information et la formation, on est obligés de s’adapter aux besoins économiques actuels".

Planète jeunes prend donc place parmi les mensuels et espère ainsi fidéliser ses lecteurs et gagner également quelques parts de marché dans le domaine de la publicité.

Les conférenciers ont par ailleurs, annoncé qu’il sera plus facile aux lecteurs de planète jeunes de détacher plus facilement les cartes et les fiches d’informations pratiques. De nouvelles rubriques feront également leur apparition dans le journal. Il s’agit entre autres de pages lycée au roman photo junior, de sujets de sciences, de reportages, etc.

Le journal coûte désormais 1 000 F CFA au lieu de 700 F CFA. Le changement du prix, selon le rédacteur en chef de Planète jeunes, Eyoum N’Gangue est du au fait que le magazine ne reçoit plus de subventions.

Pour lui "avec ses habits neufs, Planète jeunes s’offre aussi une nouvelle signature". "L’Afrique, le monde et moi". Selon la responsable de communication Planète jeunes nouvelle vision "c’est un magazine plus régulier parce qu’il passe de bimensuel à mensuel, plus proche des lectorats.

Le contenu actuel répond à la demande des jeunes d’être plus proches de la vie personnelle, d’être plus proche dans le désir culturel qu’ils ont, plus proches de la connaissance dont ils ont besoin sur le monde".

Et d’ajouter que la hausse du prix à 1 000 F CFA est une question de survie du journal.

Souaïbou Barry
Sidwaya