lundi 27 avril 2009

L'Association Tunisienne de Marketing (ATM)

Promouvoir l'échange entre la recherche et la sphère économique.


L'Association Tunisienne de Marketing (ATM) a été fondée en 2002, par un groupe d'enseignants en marketing animé par le professeur Mustapha Zghal.

Depuis, sa principale mission est de promouvoir la recherche académique et de parfaire la formation des jeunes marketeurs qu’ils soient du monde universitaire ou du monde des affaires.

L’ATM constitue une véritable plate-forme de rencontres entre les enseignants en marketing de toutes les universités tunisiennes et étrangères, et un trait d’union entre les universitaires et les professionnels pratiquant le marketing.

Dès lors, l’Association organise chaque année un colloque international, une occasion d’apporter l’appui de la communauté scientifique aux doctorants présents , de sélectionner les meilleures recherches et études présentées au cours de ce rendez-vous annuel et de découvrir les nouvellesq tendances du marketing dans le monde et en Tunisie.

Ainsi, les travaux du 7ème Colloque international de l’Association tunisienne de marketing ont récemment eu lieu et ont enregistré la participation massive d’éminents universitaires, étudiants et experts en marketing venus de Tunisie, France, Algérie, Maroc, Canada et Etats-Unis.
Rencontré, le président de l’association, M.Mustapha Zghal, nous a parlé de cet événement et de ce qui en est ressorti .

"54 communications dans les divers domaines du marketing ont été présentées lors de ce colloque où chaque session était présidée par un Tunisien et un français. Cette rencontre a permis aux doctorants de présenter l’avancement de leurs travaux aux experts et universitaires présents qui ont pu apporter leurs appréciations, nous a confié M.Zghal, en ajoutant que ce colloque, dont l’ouverture a été rehaussée par la présence du ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la technologie, M.Lazhar Bououni, qui confirme, une fois de plus, l’attention accordée par le gouvernement à la promotion des ressources humaines via la consolidation de l’échange du savoir entre professionnels et universitaires afin d’optimiser l’exploitation et l’utilisation de la recherche dans le circuit économique et dans le monde de l’application".

Ainsi, la rencontre a permis de présenter les résultats de plusieurs études et recherches réalisées sur le cyber-marketing et le comportement du consommateur, le marketing en commerce électrique et le marketing en ligne (e-marketing), le marketing touristique et relationnel, ainsi que l’utilisation des nouvelles tendances pour promouvoir le développement économique.

Selon le président de l’association," la communication marketing" ayant pour finalité de convaincre le client qui accorde une importance-clé à l’image de l’entreprise, se fait de plus en plus dans des marchés bruyants.

Dès lors , il convient d’accorder un intérêt accru à ce volet fort important du marketing en adoptant des stratégies évolutives et innovantes de commercialisation à même de garantir la réussite du lancement d’un nouveau produit, et ce,en assurant une bonne communication avec les clients.

Il est, donc, indéniable que le marketing est devenu un atout considérable et inconditionnel pour le développement de chaque entreprise et de la sphère économique d’une manière générale car la prospérité de la dynamique économique est , de nos jours, tributaire d’un marketing bien utilisé.

Ce dernier est d’ailleurs applicable en tous temps, ce qui explique son adaptation aux nouvelles exigences de l’économie et du consommateur.

Chaque colloque porte un slogan particulier. Après ’’quand le marketing va tout va" et "le marketing crée de la valeur", cette année le slogan choisi est particulier "le marketing peut adoucir les méfaits de la crise", a souligné notre interlocuteur.

D’ailleurs, une table ronde sur le thème «la communication marketing face à la crise» a été organisée en marge de ce colloque , et a été l’occasion de débattre des impacts de la crise économique et financière mondiale sur les entreprises et les moyens de les "adoucir", voire de les éviter.

Par : Sana Bouagila, lapresse.tn